lundi 1 décembre 2014

La ventilation : suite

Dans mon cas, vu le volume de la salle, le système de ventilation a été doublé : il y a donc deux ensemble entrée/sortie d'air : deux caissons (piège à son)  pour chaque, et une vmc pour chaque également. Pour encore plus d'isolation phonique j'ai opté pour des gaines de vmc isolées avec de la laine de verre.

Sur cette photo, un caisson piège à son pour la première entrée d'air.

On distingue ici les deux caissons pour les sorties d'air. Les sorties sont bien sûr placées au plafond.
 Visible aussi un des deux blocs de vmc, pas encore installé.

Le mur de la salle doit être percé. Les caissons viennent alors se placer au regard du conduit. 

lundi 12 mai 2014

La ventilation : fabrication des pièges à son.

Dans une pièce bien isolée on ne respire pas... si on ne respire pas, on y joue pas ! La solution c'est la ventilation. Le problème est que la ventilation crée un pont phonique. Il faut donc pouvoir faire entrer et sortir de l'air sans... faire sortir le son !

Après avoir estimé le débit d'air nécessaire (en fonction du volume de la pièce et du nombre d'occupants potentiel) il faut concevoir un système d'aération adapté. Dans notre cas, ce sera deux entrées d'air, deux extractions, et donc 4 pièges à son. Il faut en effet que chaque entrée et sortie d'air soit isolée.

Principe du piège à son
L'idée consiste à laisser passer l'air tout en bloquant le son, en le piégeant pour être précis. Cela se fait dans de grandes boites en bois fermées et isolées, pourvues de chicanes :

Encollage pour l'isolant : on distingue ici une des trois chicanes, qui permettront de piéger le son.
La découpe de l'isolant : c'est assez fastidieux car il faut tout couper précisément pour pouvoir capitonner l'ensemble du caisson.

Chaque caisson possède une entrée et une sortie d'air, les deux étant bien sûr opposées, aux extrémités, en bas et en haut.

Un caisson presque terminé : il ne reste plus qu'à le sceller ! (vis + colle).

Deux caissons à fermer.

Le travail de fabrication des caissons n'est pas à sous-estimer, c'est plutôt long et fastidieux : la découpe du bois doit être très précise car le caisson doit être parfaitement hermétique. L'assemblage doit être minutieux pour les mêmes raisons. La mise en place des chicanes, le capitonnage... autant d'étape très chronophages !... x4 dans mon cas :-(

Selon le volume de votre pièce, deux suffiront peut être, je vous le souhaite !

samedi 19 avril 2014

Electricité et finitions

Et voilà, ça commence à prendre forme, je mesure le chemin parcouru... C'est au tour de l'électricité. Toujours pour des questions d'efficacité phonique, c'est l'option goulottes qui est choisie : pas de prises ou interrupteurs encastrés. L'électricité est amenée pas quelques perçages pour acheminer les câbles.

Pour conserver un maximum de surface au sol j'utiliserai deux ponts sur lesquels seront suspendus les éclairages de la salle et pourquoi pas les satellites de la sono.


La goulotte avec foison de prises, c'est confort.


Un câble est tiré pour chaque pont, pour alimenter les lumières.

Un pont est en place.

Mon système d'accroche des ponts : un bon gros crochet pris dans un bastaing du plafond, et des élingues fabriquées maison.

samedi 12 avril 2014

Pose de la moquette au sol

Les murs sont terminés, reste à poser la moquette au sol. Choisie plutôt épaisse et surtout solide, non salissante. J'ai bénéficié d'une bonne remise. ce modèle ce destinait à la base à des bureaux avec un fort passage. Très bien pour résister aux allez et venues,  au pas de danse du chanteur, aux roulettes de mes sacs etc.

Préparation de la pose, la moquette doit reposer 24h en place avant d'être collée.

Moquette en cours de pose, avant encollage et découpes.

dimanche 6 avril 2014

Finition des murs : esthétique et... acoustique !

Le choix n'a pas été facile considérant tous les critères de décision : le prix, la facilité de pose, limiter la perte de surface avec trop d'épaisseur, et bien sûr les qualités acoustique.

J'ai finalement opté pour la moquette murale qui absorbe légèrement les hautes fréquences, et pour mater un peu la pièce. En noir, comme le plafond. J'ai toutefois conservé un mur nu, juste peint (en rouge !) pour conserver un peu de réverbération acoustique. Je prévois de poser un rideau de scène sur ce mur que je pourrai plus ou moins ouvrir pour obtenir plus ou moins de réverb naturelle.

On distingue ici le mur du fond en rouge. La moquette murale est arrivée, attendant sagement son tour.

Pose de la moquette comme de la tapisserie : en lés d'environ 120 cm. Pose plutôt délicate pour ajuster les  lés et bien gérer la colle qui ne doit surtout pas se retrouver sur la moquette ! Bref, j'ai galéré.

mardi 1 avril 2014

Peinture plafond... en noir.

Sous-couche terminée, je passe aux choses sérieuses : j'envisage une ambiance "scène" ce sera donc du noir au plafond.


La peinture est assez épaisse, c'est une mono-couche. Ce sera donc tout au rouleau et à bout de bras ! 

C'est assez impressionnant, le noir "écrase" la pièce. Mais il paraît que même les couleurs ont une
incidence sur le son ! ça reste à prouver...

dimanche 30 mars 2014

Et maintenant peinture !

Ouf ! Je respire... le placo, les bandes tout ça c'est fini. Vu d'ici la phase la plus pénible du chantier. J'attaque désormais la peinture, à commencer par une sous-couche




dimanche 23 mars 2014

Pendant ce temp : isolation du toit

Il faut maintenant fermer et surtout isoler le toit. Une importante couche d'isolant sera placée entre les bastaings, le tout recouvert d'un plancher en aggloméré.

Ici on est au dessus de la "boite".l'isolant et le plancher à placer sont en attente.

Une fois l'isolant placé entre les bastaings on plaque le plancher aggloméré. Ce qui du coup donnera
accès à un super grenier. Pratique !

samedi 8 mars 2014

Plafond : pose de la seconde couche

La seconde couche est terminée. On reste vigilant sur l'isolation phonique : tout le périmètre est à nouveau jointé, et on fait les bandes. Plus q'une couche, on jointe encore, on fait les bandes, on ponce, et on attaque enfin la finition ! Enfin après la sous-couche... Ouais ben c'est pas fini quand même :-)

Deuxième couche terminée avec de magnifiques bandes, je crois que ça y est, je maitrise.

Ah oui, parfois je fais des plans d'une extrême complexité... Voici du coup les dimensions finales,
 et mes savants calculs pour évaluer les superficies pour la moquette (murale et sol) et la peinture.


lundi 3 mars 2014

Démarrage du plafond : on ferme la boite !

Nous y voilà, étape plutôt symbolique : on ferme la boite ! C'est parti pour la pose du plafond, et comme d'habitude : en trois couches. Rappelons-le, la hauteur sous plafond est de trois mètres. L'utilisation d'un lève plaque est donc nécessaire. Il a même fallu y ajouter une rallonge pour pouvoir atteindre les 3m. Cette étape me faisait un peu peur, imaginant que j'allais me tailler une carrure de surfer pro en deux jours ! (Un mal pour un bien remarquez...) C'est en fait plus simple et rapide que je pensais. Une journée à deux pour poser la première couche et faire la moitié de la seconde.


Pose de la première couche. Une fois maîtrisée la manipulation du lève plaque, c'est plutôt rapide.  

Dès la première couche,  on jointe soigneusement le raccord entre les murs et le plafond. C'est en effet
potentiellement une faiblesse dans l'isolation phonique, et ce quelque soit le nombre de couches.  

Utilisation du lève plaque, avec une rallonge !

Pose de la première plaque.