lundi 12 mai 2014

La ventilation : fabrication des pièges à son.

Dans une pièce bien isolée on ne respire pas... si on ne respire pas, on y joue pas ! La solution c'est la ventilation. Le problème est que la ventilation crée un pont phonique. Il faut donc pouvoir faire entrer et sortir de l'air sans... faire sortir le son !

Après avoir estimé le débit d'air nécessaire (en fonction du volume de la pièce et du nombre d'occupants potentiel) il faut concevoir un système d'aération adapté. Dans notre cas, ce sera deux entrées d'air, deux extractions, et donc 4 pièges à son. Il faut en effet que chaque entrée et sortie d'air soit isolée.

Principe du piège à son
L'idée consiste à laisser passer l'air tout en bloquant le son, en le piégeant pour être précis. Cela se fait dans de grandes boites en bois fermées et isolées, pourvues de chicanes :

Encollage pour l'isolant : on distingue ici une des trois chicanes, qui permettront de piéger le son.
La découpe de l'isolant : c'est assez fastidieux car il faut tout couper précisément pour pouvoir capitonner l'ensemble du caisson.

Chaque caisson possède une entrée et une sortie d'air, les deux étant bien sûr opposées, aux extrémités, en bas et en haut.

Un caisson presque terminé : il ne reste plus qu'à le sceller ! (vis + colle).

Deux caissons à fermer.

Le travail de fabrication des caissons n'est pas à sous-estimer, c'est plutôt long et fastidieux : la découpe du bois doit être très précise car le caisson doit être parfaitement hermétique. L'assemblage doit être minutieux pour les mêmes raisons. La mise en place des chicanes, le capitonnage... autant d'étape très chronophages !... x4 dans mon cas :-(

Selon le volume de votre pièce, deux suffiront peut être, je vous le souhaite !